Sages révisions... ( Topic libre pour le moment ^^)

Réviser. Qu'est-ce que cela semblait inutile pour Jennifer. Et pourtant, elle se devait de réviser. Dans moins de 3 semaines elle aurait ses examens de fin de trimestre, les plus importants. C'est d'après ces résultats qu'elle allait enfin savoir si elle obtenait ses diplôme équivalents américains ou non. Certes, ceux délivrés en Europe était tout aussi équivalents, voire même supérieurs, mais elle comptait obtenir ceux de sa patrie d'origine.

Et là, la jeune femme était tranquillement assise sur un banc, son ordinateur portable sur les genoux et une mugs remplie de bon café attendait le bon vouloir de la jeune femme sur un mouchoir à côté d'elle. Physique, biologie, français, anglais, maths, tout y passait. Dès qu'elle se lassait d'une branche, ce qui arrivait fréquemment, elle en changeait. Et justement, les matchs commencaient à la fatiguer. Vraiment. De toutes façons, il est de nooriété publique que les mathématiques ne servent à rien... Donc à quoi bon les étudier? Jennifer passa donc à une petite pause récréation en se branchait sur la toile du net.

Elle surfa quelques minutes sur les sites persos de certains de ses amis ( ne me dites pas que vous n'avez jamais fait ça!), lu quelques articles de grands quotidiens mis en ligne et s'arrêta sur une petite sélection journalière sur "le problème Mutant". Depuis la guerre, les allusions étaient nombreuses, mais pas toujours faciles à saisir. C'était l'assistant de son père qui faisait la sélection pour elle, et cela l'arrangeait bien.

Elle se saisit de sa mugs et but une longue gorgée de café, savourant la texture du liquide, et réprimant un petit sourire quand le liquide lui réchauffa la gorge. Dieu qu'elle aimait le café! C'était pire qu'une drogue.

C'est à ce moment-là que...

(Topic libreuuuuh! )

Quelques minutes plus tôt, Jamie se stationnait en bordure de Central Park. En temps normal, une promenade dans un parc était un de ses passes-temps préférés, lorsqu'il n'avait pas de boulot et qu'il avait le temps. Mais ce n'était vraiment pas par loisir qu'il y venait aujourd'hui.

Il claqua la portière de son auto, et remarqua qu'un morceau de métal dévoré par la rouille était tombé du bas de la portière. Cette auto était vraiment nulle. Pourquoi est-ce que "véhicule d'occasion" voulait automatiquement dire "truc bouffé par la rouille qui avance que parce qu'il le veut bien" ? En plus de ça, il se sentait toujours coupable chaque fois qu'il l'utilisait, rajoutant un bon centimètre au trou de la couche d'ozone au kilomètre...

Il mit les mains dans ses poches et se dirigea d'un pas alerte vers le parc.

La situation était la suivante: il était sur le cas d'une religieuse disparue, Soeur Bénédicte-de-la-Sainte-Croix-de-Jésus ou que sais-je encore. Bien trop compliqué et inutile pour qu'il s'en rappelle par coeur. Il l'avais noté sur un bout de papier, si jamais il en avais besoin. Avec amusement, il remarqua que Bénédicte est un nom plutôt féminin en français, et plutôt masculin en anglais. Pas comme Camille, ou Frédérique, qui sont pour les deux en français, et moyennement utilisé en anglais.

Toujours était-il que Soeur Bénédicte-du-Machin-Chose était allé chercher du pain pour la conrégation au coin de la rue, et n'était pas encore revenue. Ça ferait bientôt une semaine. À cet âge, une femme qui a vécue toute sa vie dans un couvent ne fais pas de fugue. Sauf si bien sur elle ait décidé, sans en parler à personne, de devenir missionaire dans les rues de New-York, pour convertir les pauvres sans-abris. Mais ce n'était pas ce qu'on considère dans le métier comme une piste.

Or, de piste, il en avait reçu une il y avait quelques jours, au téléphone. Une voix de femme qui l'avait appellée à l'agence, pour lui dire qu'elle savait quelque chose sur la disparition de la nonne.

"Retrouvez-moi demain à Central Park. Je serai assise sur un banc, je vous ferai signe. Ne me manquez surtout pas, sinon vous risqueriez de ne jamais la retrouver..."

*Ah ah, la bonne blague... Elle est stupide ou quoi? À croire qu'elle n'est jamais venue à Central Park de sa vie. C'est remplie de femme assise sur des bancs, de gouvernantes avec des poupons même pas à elles qui discute entre elles en gesticulant, de femme qui font du roller et qui se repose un moment... Si elle est pas plus claire que ça, y'a aucune chance que je la retrouve...*

Sur ces pensées, Jamie s'était renfrogné un peu. C'est vrai quoi, comment espèrait-il la trouver dans ce tas... Et vas-y que je te téléphone, et vas-y que je t'appate avec des prétendus informations...

Madrox avait très envie d'envoyer plusieurs doubles pour la chercher un peu partout, mais avec tant de gens, c'était une très mauvaise idée. Soudain, il vit Jennifer. Assise sur un banc, avec un ordinateur portable et un café, perdue dans ses pensées. Il était sur qu'elle correspondait à la voix qu'il avait entendu, et elle semblait de toute évidence attendre quelqu'un. Bah, qui ne risque rien n'a rien! Jamie se dirigea vers la jeune fille, sans faire attention aux oiseaux qui pocoraient Dieu-sait-quoi tout près.

"C'est vous, mon contact? Celle qui m'a demandé de venir aujourd'hui?"

Plongée dans ses pensées, et trop absorbée surtout par la délicieuse sensation et le gout sublime du café, Jennifer n'avait pas entendu l'inconnu arriver. Aussi, quand celui-ci lui adressa la parole sans préambule, Jen ne put que sursauter, et malheureusement, le café aussi...
En moins de temps qu'il n'en faut pour dire *café*. l'inconnu se vit couvert d'une grosse éclaboussure de liquide brun et brulant.

"Oh mon Dieu! Je suis désolée! Excusez-moi! Je ne vous avais pas entendu arriver!"

Jennifer se dépêcha de poser sur le banc la dangereuse mugs maintenant vide ainsi que son ordinateur portable et se saisit de son mouchoir pour essayer de limiter les dégâts sur les habits de l'Homme multiple.
Mais au lieu de limiter vraiment les dégâts, Jennifer étalait plus qu'elle n'enlevait. Mais comme ça au moins, l'inconnu ne serait pas brulé... C'était déjà ça.

"Est-ce que ça va? Je suis vraiment désolée..."

(hj: Je suis désolée pour la maladresse ^^' et pour le peu de longueur du message...)

Jamie avait fait sursauter la jeune fille qui, de toute évidence, ne s'attendait pas du tout à ce qu'il lui parle... Tellement qu'elle en avait renversé son café sur son jeans. Et voilà, un beau jeans neuf tout taché. Mais ce n'était pas vraiment important. Ce qui l'était plus par contre, c'est la jeune fille qui s'acharnait à frotter la tache. Et elle frottait fort.

*Si jamais elle me donne un coup en frottant, j'en connais une qui aura une drôle de surprise...* pensa Jamie ironiquement. Il ne pouvait s'empêcher de trouver la situation drôle, et pourtant elle ne l'était pas du tout. Il pouvait vraiment se dédoubler devant elle, et si une simple parole lui avait fait cet effet-là, autant ne pas imaginer l'attaque qu'elle aurait en voyant celà. Heureusement, son habit tenait bon. C'était ce chandail si représentatif de lui, ce t-shirt vert à lignes jaunes terminées par des cercles, qui l'empèchait de se dédoubler à chaque pas.

"Ça va mademoiselle, ce n'est pas grave. Je suis vraiment désolé de vous avoir fait peur. Mais pas autant que mon pantalon ne l'est, on dirait... Je présume qu'à la réaction que vous avez eue, vous n'êtes pas la personne que je cherche. Ce n'est pas vous qui m'avez donné rendez-vous, n'est-ce pas? À moins que... Connaissez-vous Soeur... (Jamie sortit de sa poche un petit morceau de papier) Soeur Bénédicte-de-Saint-Nom-de-Dieu?"

Bon. Apparemment, ce n'était pas si grave à en croire les paroles de l'inconnu. Tellement pas trop grave ( ça se dit? o.O )que Jennifer arrêta de massacrer le jeans de l'homme. Son mouchoir taché de café à la main, elle se redressa pour faire face à Jamie. Et bien oui, il avait bien fallu qu'elle se penche pour éponger/étaler le café qui avait atterri sur le jeans.

A l'énonciation du nom de la personne que Jamie cherchait, Jennifer cligna plusieurs fois des yeux et fronca les sourcils. Bon sang! Les religieux ne pouvaient-ils donc pas garder des noms simples au lieu de se créer des noms à rallonge impossible à retenir et encore plus difficile à dire? Apparemment non...

"Soeur Bénédicte-de-quoi?"

Ne put-elle s'empêcher de demander avant de retenir à grand peine un petit rire. Il fallait que cela lui arrive à elle en plus bien sûr. Renverser son café sur un inconnu, l'étaler encore plus, puis se moquer du nom de la personne que ce même inconnu recherche... Si ça se trouve c'est important pour lui! Et elle qui se retient difficilement de rigoler juste à l'évocation de ce nom si difficile à retenir...

"Je... Excusez-moi. C'est très impoli de ma part."